Auparavant, le design
n'existait pas vraiment car on ne parlait pas de marché de
consommation. Seules les classes aisées pouvaient se permettre de varier
leurs biens, ce qui n'était pas la majorité. Ce n'est qu'avec l'ère
industrielle que la standardisation est venue.
Mais la standardisation
trouve vite des limites puisque tous les produits sont identiques et
conçus de la même manière, ce qui pose le problème de la diversité des
attentes et celui du "coup de foudre" du produit.
Dans certains cas, on peut considérer le design comme secondaire. Ce
qui n'est pas entièrement faux, mais il ne faut pas le négliger. Il est
vrai que ce sont les performances du produit qui priment mais si
s'ajoute le design (c'est-à-dire le côté esthétique et original), le produit ne peut être que meilleur et attirer plus de consommateurs.
Dans d'autres cas, le design peut constituer l'élément primaire pour se démarquer.
Il peut être la clef de la réussite d'une entreprise. Comme par
exemple, c'est le cas d'Apple qui mise sur l'esthétique, l'innovation et
la facilité.
D'autres
marques ont compris que le design devait faire partie intégrante lors
de la conception de produits. Sharp, société japonaise, est passée de
marque secondaire à marque à la mode, tout simplement, parce qu'elle a
su intégrer la qualité de design à ses produits.
A travers ses deux exemples, on perçoit assez facilement que le design
est primordial tant au niveau de l'image de marque (perçue par les
consommateurs) que de l'originalité afin de se démarquer des concurrents.
"La laideur se vend mal " Raymond Loewy
Source : Mercator
Adriana