Hors domestique, le design est également présent dans les espaces
religieux.
Nous ne sommes pas dans un contexte de vente, toutefois l’intention réside
en grande partie dans l’augmentation de l’attractivité de ces lieux.
La difficulté principale réside bien évidement dans le respect des
Écritures Saintes.
Dans ce contexte, les designers sont très attentifs à l’esprit des lieux
ainsi qu’à la qualité des œuvres présentées.
Leur spécialité est l’architecture intérieure, la création d’objets et de
mobiliers, pourtant les designers notamment ceux disposant d’une réputation
internationale ancienne (Philippe Starck entre autres) ne se sont vu
sollicités par l’Eglise qu’à l’extrême fin du XXe siècle.
Les refus de projets ont été nombreux, d’autres ont été retardés et enfin
certains ont été réalisés.
Quoiqu’il en soit, tous ces designers ont investi leur véritable compétence
technique et créative pour trouver la forme la plus juste.
« Il s’agit comme toujours d’un petit détail créatif terriblement
humain qui unifie et donne tout son sens à l’ensemble du mobilier ».
Voici deux exemples de projets, par ailleurs très différents si ce n’est
opposés.
Pour le projet de la Chapelle de la Congrégation des religieuses
de l’Assomption (Paris), le studio de design John Doe, en charge, avait
comme directive de dessiner un mobilier comme s’il avait été déposé dans ce
lieu depuis toujours, sans aucune expression de style personnel.
Le projet de l’église gothique de Saint Eucaire (Metz).
Dans une démarche totalement différente par rapport au premier projet
présenté, ici, l’apocalypse est le fil conducteur des designers pour
l’élaboration du concept. Ils se sont inspirés des motifs apocalyptiques ainsi
que des passages révélateurs et symboliques du Nouveau Testament.
Sources